Galeries

Dans l’antre d’un fondu de cloches

Comptant parmi les derniers gardiens d’un savoir-faire ancestral, Hugues Perrin donne vie à plus de 200 toupins et sonnailles par an dans son atelier de Champéry (VS). «Mes cloches font le bonheur d’amateurs du monde entier. Mais c’est surtout aux États-Unis qu’elles rencontrent le plus de succès. Plus proche de nous, l’ancien conseiller fédéral Johann Schneider-Amman, des sportifs d’élite tels que Didier Défago, Steve Morabito ou encore Sébastien Loeb en possèdent.» La fonderie de cloches artisanales de Champéry a été créée en 1870 par un certain Issac Perrin. «Mais nous n’avons pas de lien de parenté», précise Hugues. À ses côtés aujourd’hui, Sophie Stamatiou, passionnée au point qu’elle se verrait bien reprendre le flambeau lorsque son mentor se retirera. «Cet artisanat d’art requiert de la minutie et de la persévérance, cela me correspond totalement. Et j’aime l’idée que chaque cloche est unique».
TEXTE & PHOTO Eric Bernier