Entre soutien et réticence, la révolte paysanne a marqué les campagnes

Alors que le mouvement estime n'avoir pas été assez entendu par les autorités, certaines de ses revendications ne font pas l'unanimité dans le monde agricole. Réactions, du Jura bernois à Fribourg.
5 février 2025 Lila Erard
© Guy Perrenoud
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© Clément Grandjean

Panneaux retournés, rassemblements de tracteurs et actions dans les supermarchés: il y a un an, la révolte grondait dans les campagnes romandes, dans le sillage de la France et de l’Europe. Cofondé par les Vaudois Arnaud Rochat et Marlène Perroud, un groupe Facebook était lancé pour coordonner le mouvement, donnant naissance à une pétition déposée à l’Office fédéral de l’agriculture.

Parmi les revendications des paysans: une meilleure reconnaissance de la profession, l’abandon de l’extension des zones réservées à la biodiversité, moins de bureaucratie et des prix équitables. Si le groupe estime que les deux premières ont été obtenues, notamment grâce au fort soutien de la population et à la suppression de l’obligation de réserver 3,5% des terres arables à la protection de la biodiversité, il déplore un manque d’avancées dans les autres domaines.

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