«Nous tirons à la même corde que les paysans et comprenons leur colère»
L’année 2024 a été marquée par plusieurs manifestations, dont la dernière il y a un mois devant l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), à Berne. Comment expliquer la colère des agriculteurs envers ceux qui les représentent?
Les paysans sont confrontés à de nombreuses difficultés, que ce soit sur le plan de la charge administrative grandissante, des budgets fédéraux sous pression ou des initiatives populaires qui les pointent régulièrement du doigt. De plus, l’an dernier était une année pluvieuse qui a complexifié le traitement des cultures. Mais l’OFAG n’était pas le seul acteur ciblé par les manifestants, qui épinglaient aussi la grande distribution, les politiques et plus largement le système alimentaire.
Quelles seront vos priorités en 2025?
Dans le cadre des discussions du budget agricole des quatre prochaines années, nous allons plaider pour un renforcement des mesures en lien avec l’irrigation et la sélection des plantes, ce qui est essentiel face aux dérèglements climatiques. Nous nous engageons aussi pour plus de numérisation, conformément aux attentes de la jeune génération. À ce titre, les agriculteurs seront tenus d’annoncer les applications de produits phytosanitaires sur la plateforme Digiflux dès 2027, dans une version simplifiée. Mais surtout, cette année sera rythmée par l’élaboration de la PA30+, dont certaines mesures discutées répondent aux revendications des révoltes paysannes.
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