Les fleuristes helvétiques s'organisent pour verdir leur métier
Pendant dix ans, Nathalie Vuagniaux a installé des créations florales pour des entreprises… avant de les récupérer une semaine plus tard pour les jeter. «Je ne supportais plus ce gaspillage. C’était un crève-cœur», témoigne la Vaudoise.
Elle propose désormais des fleurs séchées, à la vente ou à la location, dans sa boutique La Petite Fleureuse, à Mézières (VD). Son credo: utiliser un maximum de fleurs suisses, comme la pivoine et la scabieuse, achetées au gros ou cueillies dans la nature. «Je veux créer des bouquets qui durent. Rien ne se perd, tout se transforme!»
Difficile de régater avec l’étranger
Et de préciser que les fleurs coupées indigènes coûtent environ 10 à 20% plus chers que les importées «dues à des charges élevées et des normes sévères». «De plus, les prix varient selon l’offre, la saison et la météo. De manière générale, ce marché est très opaque. Les chiffres concernant les imports et la production ne sont plus collectés ni publiés.» En cause: la fin du contingentement tarifaire survenu en 2017. Ce mécanisme de régulation protégeait la production nationale en fixant une quantité maximale de fleurs étrangères pouvant être importées à des droits de douane réduits pendant la période de culture suisse, soit du 1er mai au 25 octobre.
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