Une commission approuve de nouvelles mesures contre le loup

La chasse aux loups se poursuit sous la Coupole fédérale. La commission de l'environnement du National soutient deux motions du Conseil des Etats pour, d'une part, tirer le prédateur dans les districts francs et d'autre part, régler le sort des individus problématiques.
12 novembre 2025 ATS
© Adobe Stock

La législation actuelle sur les loups empêche les tirs dans les régions où les zones d’estivage d’animaux de rente et les districts francs se recoupent. Avec sa motion, la conseillère aux Etats Esther Friedli (UDC/SG) veut y remédier afin que les loups pour lesquels une autorisation de tir a été délivrée puissent également être abattus dans les districts francs.

La motion du sénateur Pascal Broulis (PLR/VD) demande que la régulation des loups problématiques, y compris ceux appartenant à une meute, soit possible tout au long de l’année lorsqu’ils causent des dommages importants, et pas seulement lorsqu’ils représentent un danger pour l’Homme. Cette autorisation doit être possible sur tout le territoire, pas seulement dans la zone d’estivage.

Motions rejetées par deux minorités

La commission a approuvé ces deux textes, respectivement par 11 voix contre 11 et 3 abstentions, avec la voix prépondérante du président, et par 16 voix contre 9. Elle est favorable à des mesures de régulation plus poussées pour faire face à l’augmentation de la population de loups, indiquent mardi les services du Parlement.

Deux minorités rejettent les motions. Elles souhaitent d’abord étudier les effets des nouvelles dispositions de la loi sur la chasse avant d’agir de manière ciblée si nécessaire. Elles remettent aussi en question l’efficacité des mesures prévues, qui, en outre, risquent de mettre en péril la protection du loup.

Lors du débat au Conseil des Etats en septembre, seule la gauche s’est opposée aux deux textes. Dans sa réponse écrite officielle, le Conseil fédéral était aussi contre, mais le ministre de l’environnement Albert Rösti a dit prendre très au sérieux les préoccupations. Il a assuré qu’il ferait le nécessaire au final.

Lire aussi: Face au loup, certains agriculteurs vaudois sont «complètement à bout» et Sur la régulation du loup, l’Europe se rapproche de la pratique helvétique

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