Sur la régulation du loup, l'Europe se rapproche de la pratique helvétique
Son statut de protection n’avait pas évolué depuis 1982. Mais le 3 décembre 2024, sur proposition de l’Union européenne, les cartes ont été rebattues: le loup a été rétrogradé au sein de la Convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage.
Instrument juridique international signé entre l’UE et 49 nations pour protéger et conserver la vie sauvage et la nature, cette convention inclut des annexes distinguant les espèces de faune et de flore selon leur statut de protection. C’est précisément sur elles que portait la décision de déclasser Canis lupus: le faire passer de l’annexe II à l’annexe III, soit de «faune strictement protégée» à «faune protégée».
En Suisse, dégâts et prévention
C’est cette possibilité de dérogation qui permet à la Suisse, signataire de la convention, de tuer des loups. «Depuis 2004, qu’il s’agisse de meutes ou d’individus isolés, les tirs se basaient sur le principe de dégâts commis par l’animal au bétail, relève Daniel Mettler, coordinateur suisse de la protection des troupeaux chez Agridea. Une modification de la loi sur la chasse en 2023 a ajouté une dimension de régulation, qui permet aussi de le tirer de manière préventive.»
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Profitez d'un accès illimité à toutes nos publications en format numérique

Les bonnes raisons de s'abonner
- · Accès à l'ensemble de nos contenus en ligne
- · Accès à des articles et des podcasts exclusifs
- · Accès à toutes nos éditions (e-paper)
- · Accès à nos hors-séries et suppléments (e-paper)
- · Accès à des avantages réservés à nos abonnés
Déjà abonné·e ? → Se connecter