Un festival pour transformer l'écoanxiété en force de changement
On va réfléchir, créer, frémir aux Écotopiales, première édition d’un festival des imaginaires écologiques lancé par l’Université de Lausanne qui se destine aux étudiants comme au grand public. Côté frissons, le cinéma Capitole projette The Host (2006) de Bong Joon-ho qui filme l’apparition d’un monstre amphibie généré par des déchets toxiques à Séoul.
La bande dessinée sera à l’honneur à Plateforme 10, avec un duel graphique entre Tom Tirabosco et MarieMo et la création d’une fresque participative qui mettra en bulles le thème de l’écologie du futur. La veille, sur le site de l’UNIL, des conférences et tables rondes nourriront notre pensée critique au sujet, par exemple, de l’écoblanchiment dans la littérature.
On se souvient d’une politicienne qui disait lors des grèves du climat qu’il serait plus utile que les jeunes manifestants fassent des apprentissages de pose de panneaux solaires.
Les deux peuvent fonctionner de concert. On peut très bien descendre dans la rue le matin et faire du maraîchage le reste de la journée. Pour avoir participé à des mouvements sociaux, je sais à quel point ils peuvent offrir des ressources. On considère souvent que l’organisation politique relève de l’oisiveté; or la création d’alternatives et la mobilisation pour un monde meilleur demandent un travail colossal.
+ d’infos Écotopiales, 1er et 2 novembre, Lausanne, inscriptions recommandées, www.ecotopiales.ch
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Profitez d'un accès illimité à toutes nos publications en format numérique

Les bonnes raisons de s'abonner
- · Accès à l'ensemble de nos contenus en ligne
- · Accès à des articles et des podcasts exclusifs
- · Accès à toutes nos éditions (e-paper)
- · Accès à nos hors-séries et suppléments (e-paper)
- · Accès à des avantages réservés à nos abonnés
Déjà abonné·e ? → Se connecter