Ronde au pied des éoliennes à la recherche de cadavres ailés
Loin de l’épais brouillard de la plaine, ce sont le soleil et le calme qui nous accueillent à Sainte-Croix (VD). Sans brise pour les agiter, les six éoliennes aux mâts d’une centaine de mètres trônent de manière hiératique dans les pâturages boisés des hauts de la localité du Jura vaudois.
L’occasion de tendre l’oreille pour s’exercer à reconnaître quelques cris d’oiseaux avec comme instructeur un grand spécialiste du domaine, le biologiste Lionel Maumary. On identifiera notamment quelques pinsons du Nord fraîchement arrivés de leurs quartiers d’été et un rare pic mar, dont l’ornithologue nous dira qu’il s’agit de l’observation à l’altitude la plus élevée pour le Jura (1270 m).
Traumatisme espagnol
Un discours qui tranche avec les inquiétudes exprimées par d’autres défenseurs de la nature lorsque des projets d’éoliens sont mis à l’enquête. «Il y a eu un traumatisme il y a quelques années à Tarifa, en Espagne, où ils ont dû arrêter le parc éolien parce que trop de vautours fauves s’y heurtaient», remet en contexte le spécialiste.
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