Protéger les cultures grâce à l'énergie solaire, le pari d'Insolight

L'entreprise a développé une solution agrivoltaïque sur mesure. La société est en train de tester sa première installation destinée aux vergers du côté de l'Agroscope de Conthey (VS).
24 septembre 2025 Horace Perret
À Conthey (VS), le système Insolagrin a été installé dans une parcelle mêlant pommiers, poiriers et abricotiers. Parmi les avantages de cette technologie, elle stabilise le microclimat.
© Louis Dasselborne
À Conthey (VS), le système Insolagrin a été installé dans une parcelle mêlant pommiers, poiriers et abricotiers. Parmi les avantages de cette technologie, elle stabilise le microclimat.
© Louis Dasselborne
À Conthey (VS), le système Insolagrin a été installé dans une parcelle mêlant pommiers, poiriers et abricotiers. Parmi les avantages de cette technologie, elle stabilise le microclimat.
© Louis Dasselborne
À Conthey (VS), le système Insolagrin a été installé dans une parcelle mêlant pommiers, poiriers et abricotiers. Parmi les avantages de cette technologie, elle stabilise le microclimat.
© Louis Dasselborne

C’est dans la vallée du Rhône qu’Insolight prépare l’avenir de l’agrivoltaïsme. «Le potentiel de la filière est très important. Des scénarios réalistes envisagent un productible de 7 ou 8 TWh par an pour la Suisse, soit un peu plus de trois fois la production de la Grande-Dixence», relève Gaël Nardin, responsable recherche et développement au sein de l’entreprise. C’est ce qui a conduit les autorités fédérales à autoriser cette pratique en 2022.

Active dans le domaine depuis 2021, la société vient d’inaugurer, avec l’Agroscope de Conthey, le Canton du Valais et Romande Énergie, sa première grande installation sur un verger. Une parcelle mêlant pommiers, poiriers et abricotiers est équipée du système Insolagrin, qui combine protection des cultures contre les aléas climatiques et production d’énergie solaire dans une structure intégrée.

Des rendements préservés

Olivier Pichonnat, cultivateur de myrtilles à Lovatens (VD) et premier agriculteur à avoir obtenu dans le canton une autorisation d’installation agrivoltaïque, a vu ses fruits littéralement cuire cet été: «Les plantes ont des limites physiologiques à la chaleur. Avec cette structure, l’idée est de redescendre dans leur zone de température optimale», explique-t-il.

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