Le Mercosur, nouveau cheval de bataille des agriculteurs européens
Les paysans français sont repartis au front en novembre dernier, moins d’un an après les manifestations qui ont agité l’Europe. À l’appel de la Coordination rurale, deuxième syndicat de la branche dans l’Hexagone, une quarantaine d’entre eux ont manifesté sur leurs tracteurs à proximité du Parlement européen de Strasbourg (F).
L’objet de leur courroux? La finalisation redoutée du traité de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur, dont l’objectif vise à supprimer la quasi-totalité des droits de douane dans les échanges commerciaux entre l’UE et le Mercosur, gigantesque marché commun composé du Brésil, de l’Argentine, du Paraguay, de l’Uruguay et de la Bolivie.
Cas helvétique un peu différent
La Suisse est elle aussi concernée par un potentiel traité avec le Mercosur. Un projet d’accord est en négociation depuis 2017 entre ce marché sud-américain et les membres de l’Association européenne de libre-échange (AELE), dont fait partie notre pays. Mais les enjeux ne sont pas les mêmes, selon Francis Egger, directeur adjoint de l’Union suisse des paysans (USP).
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