En Suisse, le «bean-to-bar» sonne la révolution du chocolat
Savez-vous où se trouvent les îles Salomon? Et ce qu’on y fait pousser? Gilles Desplanches, lui, y est allé il y a quelques années, et en est rentré avec plusieurs dizaines de sacs de fèves pour les transformer au sein de son laboratoire genevois.
La particularité du projet? L’origine de la matière première est traçable. Le chocolat des îles Salomon issu de la chocolaterie Desplanches est produit dans le cadre d’un concept encore peu étendu en Suisse, le bean-to-bar.
Un fil rouge incassable
À l’autre bout du Léman, Fabien Coutel a lancé en 2020 Treegether, un projet de parrainage de cacaoyers. Le consommateur peut choisir un des cinq producteurs avec qui le Veveysan d’adoption travaille. Il y a Ambroise, en Côte d’Ivoire, Odile et Suzanne, à Madagascar, Joseph en Ouganda et Edelmira au Pérou. «C’est un moyen de mettre en lien les deux bouts de la chaîne et d’en faire un cycle, indique l’entrepreneur. La personne parraine le producteur. Ils vont faire leur choix en fonction du pays, des fois de la tête du client, du produit, etc.»
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