La vipère, sentinelle des milieux naturels, est en péril
Très souvent redoutée, alors qu’elle n’attaque jamais spontanément, la vipère devrait au contraire être considérée comme une précieuse alliée. Selon une étude publiée en début d’année dans la revue scientifique Naturae, éditée par le Muséum national d’histoire naturelle de Paris, elle constitue en effet un excellent indicateur de la qualité d’un habitat.
«Peu mobile, elle ne parcourt que rarement plus d’une centaine de mètres, explique Sylvain Ursenbacher, herpétologue et chef de projet à Pro Natura, qui a participé à ces travaux. Cette sédentarité en fait un bien meilleur témoin de l’état local de la nature que d’autres animaux capables de parcourir plusieurs kilomètres par jour.»
Des solutions pour la biodiversité
L’herpétologue ne désespère pas pour autant: «Chacun peut jouer un rôle pour enrayer cette perte silencieuse.» Du côté agricole, Pro Natura sensibilise les exploitants à restaurer et entretenir les bocages, cordons boisés et autres tas de pierres constituant de précieux corridors écologiques entre champs et prairies, lesquels sont aussi soutenus par des paiements directs.
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