La discrète mais nécessaire mue d'un refuge qui tutoie les cimes
Depuis Bourg-Saint-Pierre, il faut trois heures à pied pour rejoindre la cabane du Vélan que l’on aperçoit déjà à mi-chemin surplombant la vallée sillonnée par la rivière du Valsorey. En ce mois d’août, la montée est rythmée par les allers et retours d’un hélicoptère qui transporte du matériel de construction vers le refuge tout habillé d’échafaudages.
Perchée à 2642 m, la cabane, construite en 1992, s’offre une mue discrète, mais nécessaire. «Il s’agit de la rendre plus confortable et autonome, en matière d’eau et d’énergie», dit Mathieu Sierro, du bureau savioz fabrizzi architectes.
Changement de clientèle
Le bureau pour lequel Mathieu Sierro travaille n’en est pas à sa première rénovation en altitude. Il s’est déjà chargé des cabanes de Tracuit, de Trient et de Moiry. «Chacune a eu ses défis, mais une constante reste: le transport du matériel et des ouvriers doit être particulièrement réfléchi», détaille l’architecte. Et, ajoute-t-il, à chaque rénovation, les espaces doivent être optimisés au mieux et fonctionnels.
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