Jardinières amatrices, elles racontent les succès et les ratés de leur potager
«C’est avec plaisir que nous vous annonçons que notre projet de maraîchage débute. Si vous avez des questions ou remarques, ne vous gênez pas!» Ce message, posté en avril sur Instagram par Amauryne Drougard et Céline Albertella marquait le début de leur aventure: une «expérience agroécologique à ciel ouvert», baptisée Agrolab. Étudiantes à la Haute École des sciences agronomiques, forestières et alimentaires, à Zollikofen (BE), les jeunes filles ont décidé de partager l’avancement de leur potager, photos et dessins à l’appui. «L’idée est de montrer nos réussites, mais aussi nos échecs et nos doutes, tout en donnant des conseils. Nous souhaitons créer une communauté autour d’une agriculture respectueuse de l’environnement», expliquent-elles gaiement.
Cet après-midi, comme tous les jours, elles se rendent à vélo sur leur terrain de 100 mètres carrés prêté par un paysan, à Reconvilier (BE). Pendant le confinement, elles ont profité de leur temps libre pour pailler le sol et épandre du fumier. «Ainsi, la terre reste humide et chaude, ce qui plaît aux organismes du sol, contrairement au labour», déclare Amauryne, spécialisée en agroforesterie. Inventives, elles ont divisé la parcelle en sept parties – qu’elles ont chacune nommées de façon ludique – afin de pouvoir comparer plusieurs techniques propres à l’agroécologie et la permaculture.
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