Quand la neige manque, les animaux blancs ne passent plus inaperçus
Quel est le point commun entre le lièvre variable, l’hermine et le lagopède alpin? À la mauvaise saison, leur livrée blanche leur permet de se mouvoir en toute discrétion dans les paysages enneigés. Cette caractéristique a longtemps représenté un atout.
Mais la neige tend à se faire plus rare au vu du réchauffement climatique, particulièrement marqué dans notre pays, où selon Météo Suisse on enregistre des températures moyennes 2,8°C supérieure à la période préindustrielle contre 1,3°C à l’échelle mondiale. Cet avantage n’est donc plus si évident.
Évolution du comportement
Les données manquent pour confirmer une surmortalité causée par une prédation accrue quand la mue n’est pas synchrone avec l’enneigement. «Par chance, l’hermine chasse beaucoup dans les terriers de campagnols et joue avec les structures du paysage, comme les murs de pierres, note encore Michel Blant. Il se peut néanmoins qu’elle connaisse une adaptation comportementale momentanée et développe des stratégies pour rester camouflée, en évitant davantage de traverser des espaces dégagés lors de printemps précoces, par exemple.»
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