En été, les pigeons voyageurs sprintent pour devenir champions
Short, polo, chaussettes blanches et baskets: Jean-Pierre Nell a la dégaine de l’entraîneur de sport. À la différence qu’il n’apprend pas à ses athlètes à courir, dribbler ou nager, mais bien à voler. À l’arrière de sa voiture, 53 pigeons voyageurs roucoulent en attendant le top départ.
Objectif du jour: regagner leur pigeonnier le plus rapidement possible, à Montbrelloz (FR), en partant d’un champ situé 25 kilomètres plus loin à vol d’oiseau, à Chiètres (FR).
Vitesse de 75 km/h
De retour au pigeonnier, Jean-Pierre retrouve ses champions, qui l’ont devancé et sont déjà en train s’hydrater après leur sprint. Il leur aura fallu vingt minutes pour rentrer, contre quarante en voiture. Pour le savoir, le Fribourgeois consulte un boîtier, qui a enregistré les données de vol grâce aux bagues électroniques accrochées à leurs pattes. «Les premiers sont arrivés avec un centième de seconde d’écart. Leur vitesse moyenne était de 75 km/h», annonce-t-il. Mais la team n’est pas au complet: deux coureurs manquent à l’appel. «Il s’agit sûrement de ceux qui étaient blessés. Ils vont peut-être arriver plus tard. Il faut attendre», déclare cet ancien enseignant en biologie et chimie, en caressant les nouveau-nés dans les nids d’à côté.
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