La Suisse romande découvre l'art de changer l'urine en engrais
Et si aller au petit coin faisait pousser la nourriture de demain? Alors que plusieurs bâtiments de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont récemment été équipés de toilettes à séparation, permettant de dissocier excréments et urine, une unité de traitement de cette dernière sera mise en service d’ici quelques années, à raison de deux à trois mètres cubes par jour.
Des projets similaires sont menés sur le site d’innovation Bluefactory, à Fribourg, à la coopérative d’habitation La Bistoquette, à Plan-les-Ouates (GE), ainsi que dans la ferme bio Votre cercle de vie, à Château- d’Œx (VD). À l’origine de ces constructions d’un nouveau genre: l’entreprise VunaNexus, créée en 2022 à la suite d’un projet de recherche mené au sein de l’Eawag pendant plus de dix ans.
Nutriments en circuit fermé
Baptisé Aurin, ce produit a été homologué par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) pour toutes les plantes, y compris comestibles, en 2018. Une première mondiale pour ce type d’engrais. Il est également autorisé dans d’autres pays européens, dont la France depuis cet été.
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