Le puissant parfum de l'eau-de-vie de gentiane ne laisse pas indifférent
Un brin de fébrilité teinte les discussions autour d’Élodie Gerber. Rassemblés à Orvin (BE) devant la distillerie de l’Échelette, cinq volontaires ont reçu les instructions de la bouilleuse de cru et sont prêts à relever les manches pour aller taquiner la gentiane. Après un échauffement la semaine précédente à presser les pommes, ils ont suivi la présidente de la société d’arboriculture pour partir à la découverte de cette plante mythique des abords du Chasseral.
«Ici, c’est comme un emblème, tout le monde connaît une anecdote en lien avec la gentiane», relève la cheffe d’équipe. Des histoires, il y en a notamment autour du creusage, physiquement exigeant. Car contrairement à bien d’autres eaux-de-vie, celle de gentiane n’est pas tirée de fruits, mais de la partie souterraine de la plante.
Vertus digestives
De retour à la distillerie, on affine le nettoyage. «On peut laisser sécher pour brosser plus aisément la terre ou laver, détaille Élodie Gerber. Certains utilisent un karcher, mais cela ôte un peu de la peau et d’autres nutriments intéressants à conserver. Tout dépend la saveur désirée, mais pour ma part, j’élimine un maximum de terre, sinon ce goût terreux persiste en bouche des jours durant.»
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