Il transforme les fleurs de mélèze en nectar des montagnes
Non loin de Veysonnaz (VS), Marcel Délèze, un seau sous le bras, prend le temps d’admirer la vallée du Rhône. S’il savoure la vue, le montagnard en profite aussi pour repérer, au loin, le vert tendre des mélèzes qui tranche avec celui, plus profond, des sapins.
Au printemps, le Valaisan récolte des cônes pourpres de l’essence emblématique du Vieux-Pays qu’il transformera en liqueur. «La floraison ne dure que quelques semaines, il faut être réactif, confie-t-il. Quand je vois les branches de mes mélèzes sentinelles, en basse altitude, au bord de la route, se garnir de ces petites excroissances colorées, je sais qu’il faut que je m’active.»
Récolte sur des hectares
Ses cueillettes l’emmènent à flanc de coteaux, d’Évolène aux hauts de Martigny, en passant par la forêt de Balavaux où s’épanouissent les plus vieux mélèzes valaisans; certains spécimens ont près de 1000 ans. En fin de saison, Marcel Délèze grimpe parfois jusqu’à 2200 m d’altitude pour trouver son bonheur, dès que la neige a fondu.
+ D’infos L’Or des montagnes est disponible au marché de la vieille ville de Sion ou à l’adresse delezemarcel@gmail.com
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