Du côté de Genève, les fraises prennent de la hauteur pour mettre un coup d'accélérateur
Les voilà! Alors que les fraises importées paradent sur les étals des supermarchés depuis le mois de février, leurs cousines suisses sont enfin arrivées. Mais pas n’importe lesquelles. À Perly-Certoux (GE), Claude Janin cultive hors sol la favori depuis deux ans, une variété précoce qui a donné ses premiers fruits acidulés il y a deux semaines déjà.
«Le ciel bleu de ces derniers jours a précipité la maturation. Elles sont savoureuses, je suis content!» lance le maraîcher, en croquant goulûment dans un fruit dodu, rouge brillant.
Lutte biologique
Si le quadragénaire met un point d’honneur à traiter le moins possible avec des produits chimiques, un acaracide a dû être appliqué avant l’apparition des premières fleurs. Depuis, il utilise uniquement des espèces auxiliaires telles que l’amblyseius cucumeris pour tuer les parasites. «Nous les dispersons sur chaque plant à la main. Si on cherche bien, on peut les voir à l’œil nu», dit-il en scrutant les fraisiers, particulièrement résistants aux champignons comme l’oïdium et aux ravageurs comme le thrips.
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Profitez d'un accès illimité à toutes nos publications en format numérique

Les bonnes raisons de s'abonner
- · Accès à l'ensemble de nos contenus en ligne
- · Accès à des articles et des podcasts exclusifs
- · Accès à toutes nos éditions (e-paper)
- · Accès à nos hors-séries et suppléments (e-paper)
- · Accès à des avantages réservés à nos abonnés
Déjà abonné·e ? → Se connecter