«Aujourd'hui, les vignerons helvétiques sont entre le marteau et l'enclume»
Cuves pleines, manque de liquidités, déclassement de vins… En quoi la situation actuelle est-elle exceptionnelle?
Ce qui est exceptionnel, c’est le recul de la consommation des vins suisses de 16% entre 2023 et 2024 annoncé par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), fin avril. D’autant que la situation est moins grave pour les vins importés, dont la consommation n’aurait diminué que de 2,7%. On le sait, on boit chaque année moins de vin, et pas seulement à l’échelle nationale. Mais cette différence entre vins suisses et étrangers montre qu’en plus de cette tendance, nous perdons des parts de marché.
Ce qui participe au déséquilibre, c’est que la Suisse exporte très peu de vin. Est-ce une fatalité?
Non, l’Autriche ou la Nouvelle-Zélande montrent que de petits pays viticoles peuvent exporter une part significative de leur production. Les vins suisses sont appréciés des connaisseurs, mais il y a du travail pour conquérir le marché international. Cela passera par un questionnement sur les prix: on dit souvent que la Suisse a les vins bas de gamme les plus chers au monde et les vins haut de gamme les meilleur marché.
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