Sa BD sur le Pays-d'Enhaut raconte tout un savoir-faire

C’est l’histoire de Tom et Lizette et de leurs parents, Seb et Anna, qui montent chaque été avec leurs vaches dans leur chalet d’alpage pour fabriquer L’Étivaz AOP, jusqu’au jour où le propriétaire des lieux décide d’utiliser son alpage autrement.

«Il s’agit d’une histoire fictive», lance d’emblée Colin Montet, qui a scénarisé et dessiné l’album Au pays de L’Étivaz. Imaginer des tensions grandissantes entre le propriétaire et la famille est «le moyen scénaristique que j’ai trouvé pour montrer à quel point celle-ci aime sa vie d’alpage et à quel point son monde s’effondrerait si elle devait en changer», ajoute l’auteur.

Une étape après l’autre

«Une fois l’album publié, certaines personnes m’ont dit, avec émotion, qu’elles avaient l’impression d’y être. C’est un très beau compliment, parce que je ne suis ni producteur ni paysan et que je ne voulais surtout pas dénaturer cette ambiance qui leur est si chère.» Parallèlement, Colin Montet veut aussi s’assurer que tout public, y compris les plus citadins, comprenne que cette manière de vivre existe encore en 2025, sans les assommer d’informations techniques. Pour cette raison, l’album se termine par un cahier didactique détaillant la vie sur l’alpage, les particularités de L’Étivaz AOP, ou encore ses secrets de fabrication. «La maison d’édition Cabédita a aussi tout de suite soutenu cette idée», complète-t-il.