Les Maumary ont appris à voler de leurs propres ailes pour couver le vivant
Notre entretien commence à peine et voilà que Lionel Maumary saisit ses jumelles et les braque en direction de l’Île aux oiseaux, à quelques mètres au large du littoral de Préverenges (VD). «Une sterne caugek! Désolé de vous interrompre, mais c’est une espèce très rare chez nous!» précise l’ornithologue.
À côté de lui, son frère Stanley avertit: «Ça va être comme ça tout le temps. Nous, on ne fait même plus attention.» Leur sœur Laélia ne dira pas le contraire: l’aîné de la fratrie est un mordu d’oiseaux.
Dans le sillage du grand frère
La passion du trio converge on ne peut plus clairement vers la faune. «C’est grâce à notre maman», affirment les Maumary, unanimes. La nature est au centre des peintures et des gravures de Christiane Jaques; lac et montagnes l’inspirent. «Quand on était enfants, elle ramassait les oiseaux blessés. Je me souviens de très vieilles photos d’un pic-vert», ajoute Laélia. L’aîné complète: «On les amenait chez une dame à Pully qui avait transformé chaque pièce de sa maison en volière: Mademoiselle Milliquet.»
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