En lisière de forêt, une villa qui se fond dans son environnement

Chaque mois, nous vous faisons découvrir un habitat exemplaire sur le plan énergétique. À La Sarraz (VD), une maison écopassive a été conçue de manière à profiter de l'ensoleillement, des bois et même de la pluie.
29 octobre 2025 Milena Michoud
Une grande baie vitrée donne à voir un étang qui accueille des libellules, des coléoptères aquatiques… et même un chevreuil venu s'abreuver à une occasion.
© Yannic Bartolozzi/Module H
Une grande baie vitrée donne à voir un étang qui accueille des libellules, des coléoptères aquatiques… et même un chevreuil venu s'abreuver à une occasion.
© Yannic Bartolozzi/Module H
Une grande baie vitrée donne à voir un étang qui accueille des libellules, des coléoptères aquatiques… et même un chevreuil venu s'abreuver à une occasion.
© Yannic Bartolozzi/Module H

Le règlement du plan de quartier de la commune de La Sarraz (VD) destinait la parcelle à un bâtiment d’utilité publique; elle abrite désormais une habitation privée. «Cela a ajouté quelques contraintes, comme celle de n’avoir qu’un étage», souligne Orlane Favre. Habitant cette maison bordant la forêt En Maillefer depuis une année avec son mari et son fils, elle a pu participer aux réflexions sur la construction.

Il faut dire que l’architecte des lieux, Yves Favre, n’est autre que son père. Et que son bureau, Module H, est bien implanté dans la région. «En réalisant les habitats groupés du quartier du Pré des Buis, juste au-dessous, nous avions remarqué cette parcelle, explique celui-ci. La clairière était constructible sans être attribuée à un logement. Nous avons donc demandé une réaffectation à la commune qui, ne nécessitant pas d’un lieu si proche des bois, nous a donné l’autorisation de construire.»

Eau récupérée et réutilisée

Dans cet espace sous-terrain se joue également un circuit vertueux: celui de la récupération des eaux. Deux cuves, de 6000 et 1700 litres, accueillent l’eau de pluie tombée sur la toiture – par ailleurs équipée tant en panneaux solaires thermiques et photovoltaïques qu’en végétalisation. Stockée ou servant à l’entretien du jardin pour l’instant, cette eau pourrait être traitée puis réutilisée pour un usage domestique dans le futur. «Quand on se met à la stocker, c’est impressionnant de se rendre compte de la quantité dont on dispose», souligne Orlane Favre.

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