Le savoir-faire botanique suisse fleurit sur les hauts plateaux indiens du Zanskar
Une terre aride, des sommets culminant à 5 000 mètres tout autour. Voilà pour le décor lunaire du Zanskar, haute vallée de l’Himalaya indien. Un cinquième de la taille de la Suisse, 15 000 habitants et un isolement total pendant les mois d’hiver. C’est là que s’exporte un peu de savoir-faire helvétique en matière de jardin.
Au bout du fil, Germain Kuszli cherche un coin calme et du réseau. Diplômé en biologie et ethnologie, le civiliste se trouve à Stongday, village niché à 3 500 mètres d’altitude où l’association Rigzen-Zanskar (lire l’encadré ci-contre) a mis sur pied une école pour pallier le manque d’accès à l’enseignement dans la vallée.
Aider les plantes à s’enraciner
Trouver les plantes est une chose, reste à les faire pousser. «Ce n’est pas pour rien qu’on surnomme le Ladakh «le désert froid». Le sol est fait de sable et d’argile. Lorsqu’il pleut, il devient dur comme du béton.» Pour aider les plantes à s’enraciner, il a préparé du compost en alternant des couches de légumes avariés, de feuilles mortes et de paille, auxquelles il a ajouté le fumier des toilettes sèches.
+ D’infos rigzen-zanskar.org
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Profitez d'un accès illimité à toutes nos publications en format numérique

Les bonnes raisons de s'abonner
- · Accès à l'ensemble de nos contenus en ligne
- · Accès à des articles et des podcasts exclusifs
- · Accès à toutes nos éditions (e-paper)
- · Accès à nos hors-séries et suppléments (e-paper)
- · Accès à des avantages réservés à nos abonnés
Déjà abonné·e ? → Se connecter