Sera-t-il bientôt plus facile d'acheter des terres agricoles en Suisse?
Chaque semaine, quatre à cinq personnes s’inscrivent sur remisedeferme.ch pour tenter de trouver un domaine en Suisse. Créée l’an dernier par l’Association des petits paysans, cette plateforme vise à mettre en lien repreneurs et cédants. «Le nombre d’utilisateurs augmente, mais ceux qui cherchent sont plus nombreux que ceux qui vendent. Il y a environ une exploitation libre pour trois agriculteurs», informe Sophie Hodel, codirectrice du projet.
Ce déséquilibre reflète bien la situation actuelle du pays: depuis plus de vingt ans, trois ou quatre exploitations mettent la clé sous la porte chaque jour. Ce phénomène devrait s’accentuer avec le départ à la retraite de la moitié des propriétaires de ferme d’ici à 2038.
Protéger le marché
De son côté, l’Union suisse des paysans soutient l’idée générale de maintien des terres au sein des familles paysannes. «Ce principe permet d’éviter des actions spéculatives. Il faut être très prudent avec la LDFR, car des entreprises agroalimentaires ou des organisations de défense d’intérêts pourraient profiter d’un assouplissement pour se profiler sur ce marché», avertit le directeur adjoint Francis Egger.

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