L'UNIL fait la lumière sur les marges dans l'agroalimentaire vaudois
Tandis que le Conseil national discute de la mise en place d’un Observatoire des prix, le canton de Vaud a déjà tenté d’éclairer le système des prix et des marges de l’agroalimentaire. Publié l’été dernier, et passé curieusement inaperçu, le rapport «Transparence économique de produits agricoles en Suisse romande» de l’Université de Lausanne (UNIL) décortique 26 filières, du pain mi-blanc à la botte d’oignons en passant par la bouteille de chasselas.
Les revenus, coûts et profits de chaque acteur sont dévoilés. Une approche inédite en Suisse romande, avec un échantillon modeste (36 entreprises) mais une grande ambition: «rééquilibrer les dynamiques de pouvoir», confie Inès Burrus, directrice d’Equal Profit et coauteure du rapport.
Équilibre à trouver
Commençons par la fin: le commerce de détail. C’est ici que sont dégagés les profits les plus importants, dans la moitié des cas étudiés. Un exemple avec un kilo de pain au blé et amidonnier bio: le détaillant reçoit 2,85 francs nets, bien plus que le producteur de céréales ou le meunier-boulanger, alors qu’il assume les frais de production les plus faibles – 0,81 franc, soit douze fois moins que le meunier.
+ d’infos Le rapport complet peut être consulté sur serval.unil.ch
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