La dermatose nodulaire contagieuse fait suer le canton de Genève
Elle commence par de la fièvre qui peut dépasser 41°C, se poursuit avec l’apparition des nodules cutanés douloureux sur le corps des animaux malades, provoque un amaigrissement, une diminution de la production laitière ou encore l’infertilité. Détectée pour la première fois en France le 29 juin, la dermatose nodulaire contagieuse bovine a été identifiée en un mois dans plus d’une trentaine de foyers en Savoie et Haute-Savoie.
Pour faire face, l’Hexagone a ordonné des mesures de gestion et de biosécurité drastiques, dont l’euthanasie de troupeaux infectés ainsi que la mise en place d’une vaccination obligatoire dans un périmètre de surveillance de 50 km autour des foyers détectés. Une zone qui déborde sur la Suisse.
Épée de Damoclès sur la tête
La pression ne retombe pas encore pour autant. Les éleveurs doivent faire preuve de la plus grande vigilance vis-à-vis de l’apparition de signes cliniques évocateurs de la maladie, détaille le SCAV. «On est sur le qui-vive, abonde Patricia Bidaux, présidente d’AgriGenève, l’association faîtière des paysans genevois. Il faut 28 jours légaux entre l’injection de la dose de vaccin et le moment où les bêtes sont considérées officiellement comme vaccinées. Pendant ces 28 jours, les éleveurs ont une épée de Damoclès sur la tête.»
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