Ni pomme ni poire, le nashi fait souffler un air de Japon sur les vergers
En progressant sur la route d’Oron, alors que l’agglomération lausannoise nous talonne encore, les terrains de la ferme de Rovéréaz apparaissent peu à peu. Sur la droite, des lignes d’arbres fruitiers attisent la curiosité: Gilles Berger, exploitant du domaine depuis 2017, y cultive une grande diversité de végétaux. Si les pommes, les poires, les abricots ou les figues nous sont familiers, les nashis le sont moins. Lors de notre passage, deux des trois variétés cultivées ici arrivaient à maturité. Les dernières récoltes auront lieu à la mi-septembre.
Au premier coup d’œil, les arbres sur lesquels poussent les nashis ressemblent à des poiriers: taillés en fuseau, ils s’élèvent à un peu plus de deux mètres, soutenus par des fils métalliques. D’ailleurs, en apparence, la variété shinseiki pourrait être confondue avec une poire eliott: parsemée de lenticelles claires, sa peau arbore une couleur bronze. Quant à la variété chojuro, elle est proche d’une poire william, habillée de jaune d’or.
Cueillette échelonnée
Néanmoins, guêpes et frelons se régalent aussi de ces douceurs. L’agriculteur a donc multiplié les pièges afin que les fruits restent intacts. Les oiseaux en sont aussi friands, mais les filets antigrêle qui seront prochainement installés devraient les éloigner du verger.
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