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Le taureau réservé au roi de l'arène ne fait plus le poids face à l'argent

Comme le veut la tradition, les lauréats de la Fête fédérale de lutte et des jeux alpestres recevront des prix vivants, dont un bovin destiné au grand vainqueur. Si la tradition perdure, elle ne fait plus vraiment recette auprès des lutteurs.

31 août 2025 Marjorie Spart

https://www.terrenature.ch/app/uploads/2025/08/05_ESAF_2025_Geska©Taria_Hoesli.jpeg — Aux côtés des dix prix vivants – le taureau *Zibu*, sept bœufs et deux juments – se trouvent une multitude de prix en nature, comme des cloches ou des meubles artisanaux.

© Taria Hoesli

Son petit nom est Zibu. Il est né le 6 novembre 2021 dans les hauteurs glaronnaises, à l’alpage de Chäsboden tenu par Bert Horner. Flanqué de deux belles cornes, Zibu est un fier représentant de la race Brune suisse. Âgé de presque quatre ans et pesant environ une tonne, le taureau sera remis au roi de la lutte, lors de la Fête fédérale de lutte suisse (FFLS) qui commence ce vendredi à Mollis, dans le canton de Glaris.

Zibu fait partie des dix animaux vivants qui seront décernés en guise de récompense à la FFLS et qu’on appelle des «prix vivants». «La tradition d’offrir des animaux existe depuis fort longtemps. Elle est liée au fait que la lutte est née et a longtemps été pratiquée au sein du monde paysan», commente Rolf Gasser, ancien secrétaire général de l’Association fédérale de lutte suisse, qui chapeaute la FFLS.

+ d’infos esaf2025.ch

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