Le sarrasin, cette graine bonne à tout faire qui s'épanouit à Coinsins

Sur La Côte vaudoise, Francis Jaggi cultive du sarrasin depuis une dizaine d'années pour en faire de la farine et des grains décortiqués à utiliser à la place d'une céréale. Dans les champs, la plante s'épanouit en attendant la récolte de novembre.
6 octobre 2025 Camille Saladin
Dans les champs de Francis Jaggi, le sarrasin s'épanouit, formant un tapis blanc. L'agriculteur vaudois transformera les graines en farine ou les décortiquera pour en faire une alternative aux céréales.
© Camille Saladin
Dans les champs de Francis Jaggi, le sarrasin s'épanouit, formant un tapis blanc. L'agriculteur vaudois transformera les graines en farine ou les décortiquera pour en faire une alternative aux céréales.
© Camille Saladin
Dans les champs de Francis Jaggi, le sarrasin s'épanouit, formant un tapis blanc. L'agriculteur vaudois transformera les graines en farine ou les décortiquera pour en faire une alternative aux céréales.
© Camille Saladin
Dans les champs de Francis Jaggi, le sarrasin s'épanouit, formant un tapis blanc. L'agriculteur vaudois transformera les graines en farine ou les décortiquera pour en faire une alternative aux céréales.
© Camille Saladin

Au pied d’une colline chargée de vignes, un tapis blanc s’étale. La saison est tardive, et pourtant, le champ bourdonne, visité par des abeilles affairées. Sur certaines tiges, les fleurs immaculées en grappes font déjà la place à une coquille verte triangulaire. Celle-ci abritera bientôt une graine qui renferme une richesse nutritionnelle exceptionnelle: le sarrasin.

Originaire d’Asie centrale, la pseudo-céréale – parfois appelée «blé noir» bien qu’elle soit une polygonacée – est cultivée depuis plus de 4000 ans. Introduite en Europe au Moyen Âge, elle est longtemps marginalisée avant de connaître un regain d’intérêt, portée par les tendances alimentaires sans gluten et le retour aux cultures anciennes.

Tri ultra précis

La pseudo-céréale est transportée à la ferme où on sépare la graine du reste de la plante, avant d’être mise dans un séchoir durant une demi-journée pour faire descendre son taux d’humidité à environ 14%. «C’est un autre avantage des variétés choisies, car leur enveloppe n’étant pas liée à la graine, elles peuvent être décortiquées», précise l’agriculteur.

+ D’infos jaggiferme.ch

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