Du lin local à la Fête fédérale: un pari culotté pour habiller les lutteurs
Autrefois vêtus de leurs habits de travail ou d’un pantalon renforcé, les lutteurs portent depuis le XIXe siècle une culotte spéciale, fabriquée en toile de lin. Si celle-ci est cousue à la main dans le pays depuis plusieurs décennies, le textile qui la compose a longtemps parcouru bien des kilomètres.
«Le lin venait souvent de France, de Belgique et des Pays-Bas, puis la filature se faisait majoritairement en Chine. La traçabilité du tissage du tissu final, quant à elle, n’était pas claire», retrace Dominik Füglistaller, directeur de l’entreprise SwissFlax, qui ambitionne de relocaliser cette filière, du champ au produit fini.
Si le teillage – opération mécanique de broyage de l’écorce – et la filature ont dû être effectués aux Pays-Bas et en Pologne, l’entreprise bernoise Création Baumann s’est chargée du tissage, tandis qu’une artisane glaronnaise de maroquinerie a assemblé les culottes. Leur solidité a été testée par des lutteurs.
Un défi de taille
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