À la cave Marie de Diolly, on mise sur la qualité plutôt que la quantité
La brise souffle à peine en cette journée de juin. Au pied d’une guérite jaune pâle, des rangs de vignes aux bourgeons juvéniles dorent au soleil. Dans le prolongement des premiers pieds, autour des ruines d’une ancienne maison vénitienne, dix-sept terrasses séparées par des murs en pierre sèche vieux de plusieurs décennies s’étendent au milieu d’un écrin de verdure.
Accolé à la colline de Montorge, le terrain de 8000 m2 offre une vue imprenable sur la vallée et les châteaux de Sion (VS). «Ce qui nous a attirés dans le métier, c’est la parcelle et son histoire. Elle nous a séduits», raconte Cyril Héritier, de la cave Marie de Diolly. Lorsqu’il se lance dans la production de vin, en 2023, avec son père Pierre-Antoine et son frère Boris, il ignore encore tout du métier de vigneron. Aujourd’hui, la famille maîtrise le processus de A à Z, et produit environ 5000 bouteilles par an.
Trouver un équilibre
Début août, les frères Héritier peuvent se relâcher durant deux semaines, avant de repartir de plus belle pour les vendanges. Le moment de la récolte nécessite beaucoup d’observation, car il faut ramasser les raisins au bon moment. On évite ainsi la pluie, l’excès ou l’insuffisance de maturité du fruit, tout en tenant compte de la disponibilité du pressoir. «Il n’y a pas de juste ou de faux: il faut trouver un équilibre. Du point de vue de la vigne, c’est un excellent moment: tout est fini, le raisin est là.»
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