Photographe, il n'a qu'un objectif: suivre les grands félins à la trace
Lorsque Neil Villard était plus jeune, il rêvait de devenir zoologiste et père au foyer. À 40 ans, le Neuchâtelois est photographe animalier et papa de deux garçons de 8 et 10 ans dont il s’occupe beaucoup. La réalisation de ce rêve ne relève en rien du hasard: lorsque Neil Villard se fixe un objectif, il met tout en œuvre pour l’atteindre. «Ma détermination est ma force», souligne-t-il. Dernier exemple en date: photographier le puma des Rocheuses, au Canada, un félin si discret et craintif que peu de personnes l’ont approché. Le résultat? Un livre à paraître sur cette expérience aussi inoubliable qu’intense au cours de laquelle il a pisté un véritable fantôme durant trois hivers au Canada.
C’est chez lui, au Pâquier (NE), un village encaissé entre les forêts abruptes du Jura, que Neil Villard nous parle de sa fascination pour les animaux. Un héritage qu’il tient de son père. «Il fait depuis toujours de la photographie animalière. Je l’ai accompagné très souvent, appareil en main. Ce qui me plaisait surtout, c’était d’être dehors, dans la nature. La photo était en quelque sorte un prétexte», raconte-t-il.
La quête du lynx
En autodidacte, il décortique tous ses appareils photos pour en maîtriser chaque fonction. Et devenir un vrai pro. Débute alors une quête qui l’accompagnera durant de nombreuses années: celle du lynx. «Ce félin est à la fois réel et irréel. Il est là, mais on ne le voit pas. Je me suis pris de passion pour le lynx que je voulais absolument voir», s’enthousiasme le photographe.
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