La cueilleuse de plantes sauvages qui a enrichi son savoir par «infusion»
Lorsque Nathalie Siviglia gravit les marches en pierres du chemin forestier qui monte à la cascade de La Neuveville (BE), son regard scrute chaque détail. Là où les novices ne distinguent que des herbes éparses, des feuilles mortes multicolores, des buissons et des arbres dénudés, la cueilleuse débusque l’alliaire sauvage, la benoîte urbaine, l’origan sauvage ou encore le prunellier sauvage.
Opinel en main et panier tressé en bandoulière, elle récolte ses trésors sauvages pour profiter de leurs vertus nutritives ou médicinales, avec en tête mille idées de recettes originales et savoureuses.
Une connexion datant de l’enfance
Nathalie Siviglia, 48 ans, a grandi et vit à La Neuveville, au pied de la chaîne du Jura. Son père, originaire de Calabre, en Italie, était un amoureux de la forêt. «Petite, je le suivais dans ses balades au cours desquelles on récoltait des champignons, des orties, des fraises des bois ou des noisettes. Sans le savoir à l’époque, c’est là que je me suis connectée à la nature.»
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