Après avoir failli disparaître, la poire reconquiert les vergers
Des notes de musique pop polonaise s’échappent des allées du verger. Sur la plateforme de récolte, quatre personnes s’affairent à cueillir les poires harrow sweet logées sur les hauteurs des arbres. «Plus que quelques jours et tout sera ramassé», lance d’une voix dynamique Jean-Daniel Heiniger, arboriculteur à Eysins (VD), qui nous accueille sur sa parcelle en cette deuxième semaine de septembre.
Au bout de l’allée, des palox remplis de fruits s’apprêtent à être acheminés à Léman Fruits Inoverde, à Perroy (VD). Le producteur de 49 ans livre à la coopérative environ 30 tonnes de poires par année. Essentiellement de la harrow sweet, mais aussi de la beurré bosc, de la williams et un peu de conférence, qu’il a gardée «pour le savoir-faire».
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