Le laboratoire à ciel ouvert où les chercheurs prennent le pouls des laves torrentielles
Un léger vent ascendant agite les branches des mélèzes dont la cime est avalée par la brume, trahissant avant qu’on ne le voie le gouffre qui va s’ouvrir devant nous. Puis il est là, si vaste et si profond qu’on retient difficilement une exclamation: le pâturage en pente douce s’interrompt brusquement pour laisser place à un canyon monumental.
Pas moins de 5 km2 de roche, 800 m d’à-pic entre le bord du cirque où nous nous tenons, et la vallée sauvage qui s’étire en contrebas. Bienvenue dans l’Illgraben, au-dessus de Chandolin (VS), l’un des sites les plus actifs de Suisse en matière de laves torrentielles. Et sans conteste le plus étudié: depuis un quart de siècle, l’Institut fédéral de recherche sur la forêt, la neige et le paysage WSL analyse en permanence les coulées de boue et de matériau rocheux qui descendent du versant de l’Illhorn en direction de Loèche.
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