Dans les bois avec Fanny Zambaz, une ode à l'errance photographique

L'artiste valaisanne aime arpenter les forêts en solitaire et se poster à l'affût jusqu'à être témoin d'une scène qu'elle immortalise avec son objectif. Elle en tire des cyanotypes.
18 juin 2025 Diane Zinsel
En forêt, Fanny Zambaz est en quête d'animaux ou de scènes à photographier. De retour dans son atelier, la Valaisanne n'y voit que du bleu… de Prusse. Elle tire de ses clichés des cyanotypes du plus bel effet.
© Sedrik Nemeth
En forêt, Fanny Zambaz est en quête d'animaux ou de scènes à photographier. De retour dans son atelier, la Valaisanne n'y voit que du bleu… de Prusse. Elle tire de ses clichés des cyanotypes du plus bel effet.
© Sedrik Nemeth
En forêt, Fanny Zambaz est en quête d'animaux ou de scènes à photographier. De retour dans son atelier, la Valaisanne n'y voit que du bleu… de Prusse. Elle tire de ses clichés des cyanotypes du plus bel effet.
© Sedrik Nemeth
En forêt, Fanny Zambaz est en quête d'animaux ou de scènes à photographier. De retour dans son atelier, la Valaisanne n'y voit que du bleu… de Prusse. Elle tire de ses clichés des cyanotypes du plus bel effet.
© Fanny Zambaz
En forêt, Fanny Zambaz est en quête d'animaux ou de scènes à photographier. De retour dans son atelier, la Valaisanne n'y voit que du bleu… de Prusse. Elle tire de ses clichés des cyanotypes du plus bel effet.
© Fanny Zambaz
En forêt, Fanny Zambaz est en quête d'animaux ou de scènes à photographier. De retour dans son atelier, la Valaisanne n'y voit que du bleu… de Prusse. Elle tire de ses clichés des cyanotypes du plus bel effet.
© Fanny Zambaz

«La photo est un bon moyen de justifier mon envie d’être seule à l’extérieur, dans ma bulle», confie Fanny Zambaz, tout en scrutant les troncs qui se succèdent derrière la vitre de son van gris. La dernière fois qu’elle est venue dans cette forêt valaisanne, la photographe a cru voir la loge d’un pic dans un pin. «Là», dit-elle en arrêtant le véhicule et en sortant par la porte passager pour n’effrayer personne.

Pour la première fois de la journée, mais pas la dernière, nous nous approchons délicatement d’un arbre en essayant de ne pas faire craquer le tapis d’aiguilles et de pives. Elle pointe du doigt les copeaux frais au sol, signe que l’habitation vient d’être creusée. Prochainement, elle reviendra se mettre à l’affût, à l’aube.

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