Au printemps, la robe rouge du coquelicot reconquiert les champs

Après avoir été presque éradiqué par les pesticides, Papaver rhoeas est de nouveau visible dans les cultures et les bords de route. Prolifique mais pas invasive, cette fleur est appréciée des pollinisateurs.
25 mai 2025 Lila Erard
© DR

Il nous accompagne depuis si longtemps qu’il est difficile de savoir d’où il vient exactement. Plante dite messicole, le coquelicot s’épanouit dans les champs depuis des millénaires, se déplaçant au gré des activités humaines, grâce à son cycle biologique associé à la culture des céréales.

«Plusieurs indices semblent toutefois localiser son origine dans le bassin méditerranéen, vers l’actuelle Turquie et la Grèce, où il y en a toujours beaucoup de nos jours», avance Adrian Möhl, botaniste et collaborateur scientifique chez InfoFlora. Il parle ainsi d’espèce archéophyte, puisqu’elle a été introduite avant la colonisation des Amériques en 1492. «En Suisse, on a trouvé des graines datant du néolithique. Cette longévité la rend très mystérieuse, et donc d’autant plus intéressante.»

Vous voulez lire la suite de cet article ?

Profitez d'un accès illimité à toutes nos publications en format numérique

→ Nos abonnements

Les bonnes raisons de s'abonner

  • · Accès à l'ensemble de nos contenus en ligne
  • · Accès à des articles et des podcasts exclusifs
  • · Accès à toutes nos éditions (e-paper)
  • · Accès à nos hors-séries et suppléments (e-paper)
  • · Accès à des avantages réservés à nos abonnés

Déjà abonné·e ? → Se connecter

Achetez local sur notre boutique

À lire aussi

Accédez à nos contenus 100% faits maison

La sélection de la rédaction

Restez informés grâce à nos newsletters

Icône Boutique Icône Connexion