À Genève, on pourra bientôt se faire enterrer au naturel

Alors que la mauvaise qualité des sols des cimetières empêche la décomposition des corps, un projet pionnier propose des inhumations plus écologiques, tout en végétalisant la zone. Stèles verticales et cercueils non vernis sont de mise.
15 juin 2025 Lila Erard
© Nicolas Righetti/Lundi 13
© Sarah Najjar/Ville de Genève

Au milieu du cimetière de Châtelaine, une prairie de graminées, de la sauge en fleur et des hautes herbes tranchent avec le gazon ras et les bosquets taillés bordant les tombes alentour. Depuis quelques semaines, un «quartier naturel» de 1000 m² a vu le jour dans ce lieu de sépulture genevois.

Il permettra d’offrir des obsèques plus écologiques, de végétaliser la zone et de nourrir la terre. La raison de l’apparition de ce secteur plus sauvage? De récentes analyses qui ont mis en avant une mauvaise qualité du sol, empêchant la décomposition des corps.

Essences indigènes favorisées

Enfin, des essences indigènes pérennes comme le sureau et le noisetier seront mises en terre en 2029, aux côtés des deux cèdres existants, pour favoriser la biodiversité. Parallèlement, des fauches auront lieu deux fois par an dans les zones de prairies alentour.

Vous voulez lire la suite de cet article ?

Profitez d'un accès illimité à toutes nos publications en format numérique

→ Nos abonnements

Les bonnes raisons de s'abonner

  • · Accès à l'ensemble de nos contenus en ligne
  • · Accès à des articles et des podcasts exclusifs
  • · Accès à toutes nos éditions (e-paper)
  • · Accès à nos hors-séries et suppléments (e-paper)
  • · Accès à des avantages réservés à nos abonnés

Déjà abonné·e ? → Se connecter

Achetez local sur notre boutique

À lire aussi

Accédez à nos contenus 100% faits maison

La sélection de la rédaction

Restez informés grâce à nos newsletters

Icône Boutique Icône Connexion