À Denens, les épouvantails n’ont pas eu peur de séduire
«On est très contents de la fréquentation et de l’engouement du public. Il y a eu de beaux moments de partage, les gens ont apprécié la programmation éclectique qu’on leur a concoctée», se réjouit Antoine Sauty, le président du comité organisateur de la Fête de l’épouvantail qui s’est clôturée le week-end dernier à Denens (VD).
Pour célébrer les 30 ans de cette manifestation née à l’initiative de vignerons du cru, les organisateurs, assistés de 120 bénévoles, n’ont pas ménagé leurs efforts. Au programme: un brunch dominical, une soirée flamenco, un spectacle pour enfants ou encore un défilé d’épouvantails vivants animé par un humoriste. «Pour ce dernier événement, on a voulu proposer aux gens de venir déguisés sur scène, alors que le public élisait le meilleur à l’applaudimètre», note Antoine Sauty.
De «Lolette» à «Donald l’affreux»
Introduit cette année, en clin d’œil aux fondateurs, le prix des Vignerons a été attribué à un épouvantail en forme de tire-bouchon géant. Les stars de la fête pouvaient être admirées le long d’un circuit. Parmi les 50 créations en compétition, le public a pu faire notamment la connaissance de «Lolette» et «Maya des Champs» ou encore de «Donald l’affreux»…

Denise Jaccard et Anastasia, gagnantes du prix des Écoles avec l’épouvantail «Mme Rosa Chouette» de l’école de Colombier 1-2 P. Le concours comprenait trois autres catégories: le prix du Jury, le prix du Public et le prix des Vignerons.

Claude Bussard, gagnant du prix du Jury avec son épouvantail «Lolette des Champs».

Les membres de l’Association des paysannes vaudoises, région Denens et environs, ont décroché le prix du Public avec «Maya des Champs».

L’épouvantail «Donald l’affreux» de Laurent Jullier.


Antoine Sauty, président du comité de la Fête de l’épouvantail. Il a décidé de céder sa place après cette édition pour se concentrer sur ses projets professionnels.

Balade sur le Circuit des épouvantails. Les lauréats deviennent automatiquement propriété de l’association. Ceux qui n’ont pas été primés peuvent être récupérés par leurs créateurs, mais la majorité d’entre eux sont donnés et exposés dans les jardins des environs.



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