Le houx, de l'éclat et du piquant pour les jours les plus courts
Comme le sapin, l’épicéa, le buis, le gui et la plupart des plantes qui conservent leur feuillage malgré la froideur de nos hivers, le houx a de longue date frappé l’imagination humaine, s’immisçant dans les récits mythologiques et les célébrations du solstice d’hiver. Ses fruits, mûrs à la mauvaise saison et ainsi promesse de renouveau, n’ont fait qu’ajouter à cette aura.
Que ce soit pour les druides ou la tradition chrétienne, c’est un arbre protecteur – malgré sa réputation de toxicité – et c’est en ce sens qu’on accrochait ses rameaux aux portes des maisons. On continue de le faire, et il continue de figurer sur les tables des fêtes comme sur les papiers cadeaux ou les publicités hivernales, même si l’on vise avant tout à «faire joli» et qu’on n’est pas forcément conscient de perpétuer ainsi de très anciens rituels.
Riches en caféine
On peut lire ici et là que les oiseaux consomment les baies de houx «après les premières gelées, qui réduisent leur toxicité», mais c’est un mythe: ils se jettent dessus dès que ces fruits se colorent! Qui entend les utiliser en décor hivernal a donc intérêt à prélever quelques branches avant décembre…
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