Les anciennes races suisses ont la cote
La dernière version de la brochure de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) consacrée aux races suisses compte quatre nouvelles venues. Trois caprines et une ovine ont en effet rejoint ce club très select: la chèvre à col fauve, la chèvre à col gris, la chèvre du Simplon et le mouton de Saas (voir ci-dessous).
La révision de l’inventaire suisse – y compris pour les races déjà reconnues –, dont la dernière mise à jour datait de 2007, a permis de faire officialiser ces animaux qui étaient jusqu’ici uniquement soutenus par la fondation ProSpecieRara. «Cette intégration est une reconnaissance du travail des éleveurs qui ont participé au renouveau de ces races, se réjouit Philippe Ammann, responsable du secteur animaux au sein de la fondation. De plus, elle accroît leur visibilité, ce qui peut encourager d’autres détenteurs à les élever.»
De nouvelles perspectives
Tenter de maintenir des races anciennes qui ne répondent plus forcément aux critères actuels de productivité a-t-il néanmoins encore un sens? «Oui. Et c’est d’autant plus important que celles-ci possèdent des caractéristiques qui offrent à nouveau un intérêt aujourd’hui, relève Philippe Ammann. Elles sont notamment plus rustiques, se prêtant ainsi bien à l’élevage extensif.»
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