Un maraîcher bio vaudois aux prises avec la météo et la conjoncture

Pas de saison morte au Domaine des Biolettes à Ballens (VD), dont les légumes d'hiver en plein champ arrivent à maturité. Le froid se prête aussi à l'épandage de compost.
3 janvier 2025 Réane Ahmad
À la tête du Domaine des Biolettes, Gilles Roch navigue entre la ferme et les champs de Ballens, Aubonne et Saint-Livres (ici dans les choux plumes).
© Réane Ahmad

La météo, les marchés et les commandes rythment les semaines au Domaine des Biolettes (VD). Cette exploitation maraîchère du pied du Jura s’étend sur plusieurs altitudes, entre 400 m à Aubonne, 600 m à Saint-Livres et 700 m à Ballens. Le passage des saisons se ressent donc de manière progressive au gré de la localisation des parcelles.

«En ce moment, cela nous permet de jongler entre pluie et neige, sol gelé ou non», décrit Gilles Roch, qui s’appuie chaque matin sur le bulletin météo pour définir le lieu de travail de l’équipe. «Nous avons eu du gel au début du mois à Ballens, même s’il fait moins froid que prévu. Les légumes résistent jusqu’à une température de -3°C sur une courte période d’une ou deux nuits. C’est une lutte pour laisser se finir le chou rouge, la chicorée pain de sucre ou la chicorée rouge qui ont pris du retard en fin de croissance.»

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