Un exosquelette soulage les douleurs dorsales d'un agriculteur romand
Florian Etter n’a pas besoin de regarder la météo pour savoir quel temps il va faire. Ce matin, l’humidité de l’air a réveillé ses douleurs, lui rappelant la pluie à venir et son mal de dos chronique. «En automne, j’enchaîne les plaquettes d’anti-inflammatoires», lâche-t-il.
C’est ici, à Cudrefin (VD), qu’a grandi entre vaches laitières et grandes cultures l’agriculteur de 38 ans, représentant de la cinquième génération à la tête du domaine familial. «Je n’ai jamais cherché un autre métier. Je travaille depuis que j’ai l’âge de porter quelque chose», résume-t-il en s’asseyant pour discuter.
Plusieurs aménagements effectués
Sonné mais pas vaincu, le paysan n’a pas voulu arrêter de travailler pour autant. D’une part pour pouvoir un jour léguer le domaine à son fils Liam, 5 ans; d’autre part pour amortir le coût de ses nombreux investissements. C’est que Florian Etter avait largement mécanisé l’exploitation pour des raisons de santé et financières. «J’ai acheté une machine à traire pour éviter de porter les bidons et gagner du temps», explique-t-il en faisant le tour du propriétaire.
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