Pour cet arboriculteur, la proximité est une stratégie qui porte ses fruits

Chaque mois, Terre&Nature met la relève à l'honneur. À Crissier (VD), Valentin Blondel poursuit l'œuvre de son père en conciliant arboriculture et vente directe. Il songe à agrandir son magasin à la ferme.
9 février 2025 Véronique Curchod
À Crissier (VD), Valentin Blondel produit toujours des grandes cultures (blé, maïs, colza), mais la filière fruitière lui tient à cœur. 
«J'aime particulièrement les cerisiers, autant par goût que par l'intérêt porté à l'arbre et 
à la façon de le conduire», expose le Vaudois.
© Véronique Curchod
À Crissier (VD), Valentin Blondel produit toujours des grandes cultures (blé, maïs, colza), mais la filière fruitière lui tient à cœur. 
«J'aime particulièrement les cerisiers, autant par goût que par l'intérêt porté à l'arbre et 
à la façon de le conduire», expose le Vaudois.
© Véronique Curchod
À Crissier (VD), Valentin Blondel produit toujours des grandes cultures (blé, maïs, colza), mais la filière fruitière lui tient à cœur. 
«J'aime particulièrement les cerisiers, autant par goût que par l'intérêt porté à l'arbre et 
à la façon de le conduire», expose le Vaudois.
© Véronique Curchod
À Crissier (VD), Valentin Blondel produit toujours des grandes cultures (blé, maïs, colza), mais la filière fruitière lui tient à cœur. 
«J'aime particulièrement les cerisiers, autant par goût que par l'intérêt porté à l'arbre et 
à la façon de le conduire», expose le Vaudois.
© Véronique Curchod

Au cœur de Crissier (VD), dans une zone densément construite, L’Esprit du fruit représente une véritable oasis verte. Valentin Blondel y continue la production fruitière commencée par son père. La voie du trentenaire, fils unique, semblait toute tracée. Pourtant, avant de reprendre le domaine familial, le Vaudois a longtemps rêvé d’autres horizons. «Gamin, je n’étais pas du tout attiré par l’agriculture, même si j’aidais régulièrement mes parents, reconnaît-il. Mais lorsque j’ai pris conscience à l’adolescence que l’exploitation s’arrêterait si je ne m’y intéressais pas, j’ai commencé à y porter un œil différent.»

En effet, une grande partie du terrain étant en zone constructible, les vergers auraient alors probablement disparu. Ne souhaitant ni faire un apprentissage ni effectuer des études universitaires, le jeune homme trouve un compromis. Il se forme au Centre de formation professionnel nature et environnement à Lullier (GE) et poursuit à la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA), où il obtient un bachelor en agronomie.

Bientôt des figues et des kakis?

En 2025, les fruits seront labellisés IP-Suisse. «Nous n’utilisons déjà plus d’herbicides sur le rang, en désherbant mécaniquement. Même si on reste sur une culture conventionnelle, je travaille un maximum sur des modèles bas résidus.» Valentin Blondel est néanmoins conscient que le changement climatique va compliquer sa tâche. «Je constate déjà les effets de cette évolution. Nous avons par exemple eu d’importants dégâts dus à la grêle à deux années d’intervalles, alors que ces épisodes étaient auparavant rarissimes. Nous devons aussi gérer la mouche suzukii qui attaque les cerises.»

+ d’infos www.espritdufruit.ch

Vous voulez lire la suite de cet article ?

Profitez d'un accès illimité à toutes nos publications en format numérique

→ Nos abonnements

Les bonnes raisons de s'abonner

  • · Accès à l'ensemble de nos contenus en ligne
  • · Accès à des articles et des podcasts exclusifs
  • · Accès à toutes nos éditions (e-paper)
  • · Accès à nos hors-séries et suppléments (e-paper)
  • · Accès à des avantages réservés à nos abonnés

Déjà abonné·e ? → Se connecter

Achetez local sur notre boutique

À lire aussi

Accédez à nos contenus 100% faits maison

La sélection de la rédaction

Restez informés grâce à nos newsletters

Icône Boutique Icône Connexion