Naissances en série au pays des brebis

Pour Claude Lattion, éleveur établi à Collombey-Muraz (VS), la période de l'agnelage s'avère l'une des plus intenses de l'année. Ce printemps, ses brebis donneront naissance à près de 500 petits au sein de son exploitation.
2 avril 2025 Éric Bernier
© Eric Bernier
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Au domaine Lattion-Ruppen, c’est le coup de feu. «Avec Éliane Haldimann (ndlr: la bergère), nous nous relayons 24h/24! explique Claude Lattion, président de l’Association des éleveurs ovins et caprins du Valais romand. En ce moment, les naissances s’enchaînent et nous devons nous assurer qu’elles se déroulent sous les meilleurs auspices. D’ici à fin avril, environ cinq cents agneaux auront vu le jour.»

Le Valaisan est un éleveur heureux. Chez lui, deux races de brebis se côtoient: ses productives romanes, il les croise avec des béliers suffolk pour obtenir des agneaux à la viande d’excellente qualité.

Des quadruplés

«Regardez, cette brebis a donné naissance à des quadruplés, ce qui est assez rare! Je vais faire en sorte que l’un d’eux soit adopté par une autre mère qui vient également de mettre bas. Ainsi, chaque nouveau-né bénéficiera des meilleures conditions de vie», relève pour sa part Éliane Haldimann.

Aussi sensible qu’efficace, la bergère est également au four et au moulin. La dureté du métier n’entame en rien sa passion. À chaque nouvelle naissance, elle veille à ce que les agneaux se lèvent et tètent le plus rapidement possible. Le colostrum, premier lait maternel riche en énergie et en anticorps, leur fait véritablement office d’assurance-vie. Et pour éviter toute intrusion de germes, le nombril des agneaux est désinfecté. Car il vaut mieux prévenir plutôt que guérir.

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