Les bas morceaux des porcs suisses régalent les consommateurs chinois
À l’hôtel-restaurant Victoria de Delémont (JU), les pieds de porc figurent toute l’année en bonne place sur la carte. Une spécialité emblématique de cet établissement familial qui séduit une clientèle bien au-delà de la ville jurassienne.
«C’est mon père qui a commencé à les proposer. En moyenne, nous vendons une cinquantaine de pieds de porc par semaine. Certains clients sont des habitués du restaurant, mais quelques-uns viennent de plus loin, parfois même d’autres cantons», explique Honorine Rosenfeldt, qui représente la quatrième génération à la tête du restaurant.
La Chine premier consommateur
Ce nouveau marché chinois a été rendu possible grâce à l’accord de libre-échange conclu entre la Suisse et l’Empire du Milieu en 2014. «Celui-ci a permis de faire tomber les taxes douanières sur de nombreux produits agricoles. La Chine représente un marché important, où la culture culinaire valorise les parties dont les consommateurs helvétiques ne veulent pas», affirme Jan Atteslander, responsable de l’économie extérieure chez economiesuisse.
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