La loi spéciale pour les «nouveaux OGM» enflamme le débat

Le projet de loi sur les nouvelles techniques de sélection génomique du Conseil fédéral a été mis en consultation début avril. Les plantes issues de ces procédés pourraient être exclues du moratoire sur les organismes génétiquement modifiés, ce qui est vivement décrié.
1 mai 2025 Céline Duruz
© Illustration Marcel G.

Les OGM vous font frémir? L’heure est venue d’ajouter les NGT au menu. Début avril, le conseiller fédéral Albert Rösti a présenté un projet de loi pour réglementer les nouvelles techniques de sélection génomique (NGT). En cours de consultation, le texte estime qu’elles sont une «chance» pour la Suisse et doivent faire l’objet d’une loi spécifique les distinguant des organismes génétiquement modifiés (OGM), combattues depuis les années 1990.

Ces technologies pourraient donner naissance à des plantes qui résistent mieux à la sécheresse et qui se passent de produits phytosanitaires. Pour l’Office fédéral de l’agriculture, la méthode la plus prometteuse est celle de l’édition génétique. Elle est basée sur un système d’enzymes, CRISPR-CAS, permettant de modifier les génomes avec une grande précision. Alors que la commercialisation de graines obtenues par croisement naturel nécessite des décennies de travail, ce temps est réduit à quelques années seulement avec les NGT.

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