Après une première moisson en bio, laisser faire le temps

Se reconvertir à l'agriculture biologique, qu'est-ce que ça signifie vraiment à l'échelle d'une exploitation? Mois après mois, notre chronique suit cette aventure au plus près du terrain aux côtés du Vaudois Antoine Freiburghaus.
6 août 2025 Clément Grandjean
© Clément Grandjean

«Laisser le sol en paix», c’est le mot d’ordre d’Antoine Freiburghaus pour la suite de l’été. Les moissons sont achevées et le Bellerin en est satisfait: avec 4,5 à 5 tonnes à l’hectare, son blé bio dépasse la moyenne de l’an dernier en conventionnel, malgré une réduction des apports en azote.

Sitôt la récolte rentrée, il a effectué un passage avec un chisel frontal pour casser la croûte formée à la surface du sol, puis semé un mélange gélif qui couvrira rapidement le sol. L’objectif: générer une masse végétale importante qui apportera de la matière organique, limitera l’érosion et freinera les mauvaises herbes. Il n’y retouchera pas jusqu’à la fin de l’hiver. Le couvert sera alors broyé pour assurer le coup, parce que certaines plantes ne gèlent plus comme prévu avec le changement climatique. Viendront ensuite le labour, puis le semis du maïs.

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